ADATEEP 30
 
 
 
5 juin 2018

NÎMES :

49 cars de Kéolis victimes de vandalisme, dimanche.
 


L’un des 49 cars vandalisés dans la soirée de dimanche à Saint-Césaire. C.R.

Saint-Césaire. Le ou les malfaiteurs ont fait preuve d’un acharnement méthodique.

Pour Kéolis Languedoc-Roussillon basé dans la zone industrielle de Saint-Césaire (Nîmes), les dégâts sont considérables. Dans la soirée de dimanche, 49 cars de l'entreprise ont été vandalisés.

Le ou les malfaiteurs ont fait preuve d'un acharnement méthodique et ont brisé les vitres de 49 cars sur les 52 véhicules relevant du parc de l'entreprise. Pour chaque bus, une, deux voire trois vitres ont été visées. Environ 140 pare-brise et vitres ont été endommagés.

« C'est l'outil de travail qui a été impacté »

L'alerte a été donnée peu après 20 heures et le directeur Benoît Pomarède s'est aussitôt rendu aussitôt sur place. « 99 % du parc a été touché... C'est l'outil de travail qui a été impacté, déclarait, ce lundi matin, le directeur. C'est incompréhensible. Il n'y a aucune raison particulière dans l'entreprise qui pourrait expliquer cet acte. Et il y a de très bonnes relations sociales. »

Lignes perturbées

Les services TANGO ont œuvré afin de limiter les perturbations. Mais ce mardi, les lignes 61, 62, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 111, 112, 200, 201, 226, 227, 231 et 233 ne circuleront pas.

Infos au 0 970 818 638 (numéro non surtaxé), du lundi au vendredi (7 h 30-12 h 30, 13 h 30-18 h).

L'entreprise a annoncé qu'elle comptait faire le maximum pour la remise en état des véhicules. Basé à Nîmes, Kéolis Languedoc-Roussillon travaille, en grande partie, pour le réseau Tango et dessert les villages situés dans l'agglomération comme Poulx, Saint-Chaptes, Caveirac, Saint-Côme-et-Maruéjols, Langlade, la Vaunage.

Lundi matin, l'entreprise avait annoncé qu'en raison de ces actes de vandalisme, les cars ne pourraient circuler sur les lignes qu'elle avait en charge. L'enquête est confiée à la Sûreté départementale. Lundi, la police technique et scientifique a examiné chaque bus.

« J'étais en service ce dimanche, confie Pascal Chacon, représentant syndical Force Ouvrière dans l'entreprise qui a donné l'alerte. Avec ma collègue, nous rentrions au dépôt. Seuls les bus ont été touchés. Pas les voitures. Pourquoi un tel acharnement ? Nous sommes choqués et dégoûtés. »

CATHY ROCHER
crocher@midilibre.com