Dimanche, l'un des bus de retour de la plage. - CR |
Des médiateurs accompagnent les passagers dans les cars.
C'était jour de grève à la SNCF, ce dimanche. Et le TER à 1 € rejoignant Le Grau-du-Roi ne circulait pas, avait prévenu la SNCF. En cette journée ensoleillée et de fête dans la cité graulenne, jeunes Nîmois, retraités et touristes ont donc rejoint Le Grau-du-Roi en bus Edgard. Le C32 dessert La Grande-Motte (Hérault). Soit 1,60 € ou 1,50 € le ticket aller.
Dans chaque bus, a minima, deux médiateurs de l'association Samuel-Vincent accompagnent les passagers. Chez Edgard qui relève du Département, l'épisode d'incivilités, violences et de vandalisme du 21 avril dernier a choqué le personnel. Ce jour-là, jour de grève à la SNCF, le personnel avait été débordé par l'afflux de jeunes Nîmois tentant, par tous les moyens, de s'engouffrer dans le bus de la « Plage » . Pour éviter toute nouvelle cohue et de nouveaux dérapages, Région et SNCF (pour le TER), Département (Edgard) tentent donc de coordonner leurs moyens.
Le 2 juin, cela a été tout de même compliqué pour Nicola, un jeune Italien qui réside à Nîmes. « Au retour, au Grau-du-Roi, il y avait trop de monde. Le bus a fermé ses portes sous notre nez et nous nous sommes retrouvés sans moyens, assure le jeune homme. Nous sommes donc revenus à Nîmes en stop. Et je préfère le train. C'est plus rapide. »
Ce dimanche, le réseau de transports Edgard avait tout prévu. En cas d'afflux pour le dernier retour vers 18 h 15, un deuxième car et son chauffeur étaient prévus, assure le responsable de la ligne présent sur place.
Ça papote gentiment dans le bus. Ludmika, originaire de la République Tchèque et assistante langue au lycée Daudet, est montée dans le bus retour à Aigues-Mortes. Après une balade à pied qui a démarré sur les plages La-Grande-Motte. « Dans le bus Edgard, on trouve toujours de la place » , affirme Ludmika qui utilise, depuis son arrivée à Nîmes, ce moyen de transport pour visiter le département.
CATHY ROCHER |
